viernes, 10 de agosto de 2007

Embajada de Venezuela en Lima, Perú


www.megaresistencia.com
Publicado por en

1 comentario:

Anónimo dijo...

Le projet "ECHELON"

ORIGINE
Tout commença probablement en 1941 lors de la défaite surprise des américains face aux Japonais à Pearl Harbor. Les Américains n'avait pas en effet su anticiper l'attaque des japonais. Ils développèrent alors avec les Britanniques le gigantesque centre d'écoute de Bletchley Park en Grande Bretagne. Ce centre d'écoute devait permettre d'intercepter et de décoder les communications militaires des Nazis et des Japonais. Près de 10,000 personnes dont des mathématiciens très renommés comme Alain Turing pour n'en nommer qu'un, travaillaient dans ce projet dénommé le projet ULTRA.
Après la collaboration de la Grande Bretagne et les Etats Unis durant la deuxième guerre mondiale, en 1947, les deux pays signèrent un pacte secret pour continuer leur collaboration axée sur les écoutes. Trois autres nations anglophones rejoignirent le pacte peu de temps après : le Canada, l'Australie et la Nouvelle Zélande en tant que membres secondaires. Ce pacte n'a été rendu grand public qu'en Mars 1999, quand le gouvernement australien confirma que son agence d'écoute, le "Defense Signals Directorate", coopérait avec d'autres agences étrangères sous le pacte UKUSA." Ce pacte permet de partager les ressources, les tâches et les résultats entre les gouvernements participant au système Echelon qui sera expliqué dans le détail dans les chapitres suivant.
INTRODUCTION
Le réseau Echelon a été conçu et construit par la NSA. Il aurait été mis en place dans les années 1980. Ce système permet d'intercepter sans discrimination, les emails, les faxs, les telex ou les communications téléphoniques transportées sur pratiquement n'importe quel support (satellites, cables sous marins..), et de n'importe quel réseau de télécommunication. A la différence des autres développés pendant la guerre froide, ce système est avant tout à but non militaire : gouvernements, entreprises, individus sont les cibles primaires du réseau Echelon.
Bien sûr, nous savons tous que dans chaque pays, les organismes d'espionnage et de contre espionnage réalisent des écoutes sur leur propre territoire pour assurer la sécurité du pays.
Mais ce qui est extraordinaire, c'est que Echelon fonctionne à l'échelle planétaire. Echelon n'a pas pour but premier d'intercepter des communications sous toutes ses formes d'un individu en particulier mais plutôt d'intercepter des informations en masse pour réaliser ensuite le tri de ce qui est intéressant au moyen de super ordinateurs et de dictionnaires.
En 1998, les médias évoquaient pour la première fois l’existence d’un réseau mondial et ultra-sophistiqué d’interception de tous les types de télécommunications : le système ECHELON. Dirigé essentiellement par la NSA, l’agence pour la sécurité nationale américaine, ce système, que l’on compare à de «grandes oreilles», serait capable de trier, parmi toutes les communications qu’il capte, celles qui sont importantes et intéressantes.
Dès lors, les premiers débats s’engagèrent, notamment au Parlement Européen, les reportages télévisés et les articles dans la presse se multiplièrent. Il fut ainsi révéler que la force et l’efficacité de l’agence américaine étaient bien connues depuis longtemps. Alors pourquoi a-t-il fallu attendre aussi longtemps avant d’en entendre parler et pourquoi un tel battage médiatique ?
En premier lieu, la NSA était restée jusqu’ici invisible et le serait encore si un journaliste, Duncan Campbell, n’avait dévoilé son existence et ses agissements. Cela a alerté l’opinion publique, qui s’est rendu compte qu’il existait un système capable de s’introduire dans leur vie privée, et la psychose s’est installée parmi les plus paranoïaques. Mais le débat a vraiment pris de l’ampleur lorsqu’il a été révélé que le système Echelon, initialement destiné à des fins militaires et politiques, était utilisé depuis quelques années pour des objectifs économiques. Les gouvernements et les dirigeants d’entreprises en concurrence avec des entreprises américaines ont ainsi vu apparaître la cause possible de leur perte de certains contrats : l’intervention d’Echelon qui aurait pu fournir des renseignements capitaux à leurs adversaires.
Nous allons tenter dans ce dossier d’expliquer le fonctionnement du réseau Echelon et de relater les différents événements qui ont amené à mettre à jour son existence et nous verrons finalement s’il est possible de combattre un tel système.
La N.S.A (National Security Agency)
La National Security Agency, l’agence pour la sécurité nationale américaine, est un organisme qui reste méconnu du grand public. En effet, tout le monde a déjà entendu parler du FBI et de la CIA mais très peu de personnes connaissent l’existence et les agissements de cette agence.
Tout d'abord la NSA n'est pas une organisation «secrète». C'est un organisme officiel et il est même possible d’aller sur son site. Elle fut créée en 1952, par une directive du président Truman, et elle est chargée, au sein des services de renseignements, des opérations SIGINT (SIGnal INTelligence), c’est-à-dire de l'espionnage des télécommunications et de la mise au point des systèmes de codage et de cryptage.
Son siège est installé à Fort-Meade, dans le Maryland, près de Washington et emploie entre 30 et 40000 personnes. De plus on peut estimer qu’au moins 200000 correspondants sont répartis dans les différents centres américains et stations d’écoutes implantées à l’étranger. En ce qui concerne son budget, les chiffres varient de 4 à 15 milliards de dollars.

On trouve à Fort-Meade la plus forte concentration de mathématiciens de haut niveau. La NSA embauche chaque année entre 40 et 60 docteurs en mathématiques et fait de plus en plus appel aux étudiants américains de la discipline pour qu'ils rejoignent ses rangs. Ces derniers sont d’autant plus intéressé que l'agence dispose d’importants moyens et donc de matériel très sophistiqué. Elle possède en effet l'un des plus grands parcs de super-ordinateurs : les fameux Cray qui font rêver tous les scientifiques de la planète pour leur phénoménale puissance de calcul. De plus, lorsqu’on connaît le patriotisme des Américains, quoi de plus valorisant que de participer à la défense de son pays ?
Mais pour entrer à la NSA, les candidats doivent accepter de signer un engagement formel : toutes leurs activités au sein de l’agence, sans exception, devront rester secrètes, même une fois à la retraite. Ces salariés sont de plus très bien protégés des regards indiscrets sur leur lieu de travail puisque, dès qu’une équipe de journalistes se présente à la porte du QG, elle est automatiquement accueillie par le chef du service de presse, qui l’informe de l’interdiction de filmer les employés, les bâtiments et qu’elle n’aura pas d’interview. Le seul accès qui lui est autorisé est le musée de la NSA qui, tout comme le site Internet, n’apporte pas d’informations extraordinaires sur les activités de l’agence. Bien entendu, ces journalistes sont surveillés dès leur arrivée sur le site et jusqu’à leur départ.
La NSA a pour règle d'or de rester dans l'ombre quoi qu'il advienne, c’est pour cela qu’on n'en entend quasiment jamais parler. D’ailleurs ne dit-on pas à propos de la NSA "No Such Agency» (pas de telle agence) ou "Never Say Anything»(ne dites jamais rien) ?
Les origines de la N.S.A
Les origines de la NSA se situent en 1941, après l’attaque des Japonais à Pearl Harbor. A l’époque, il est évident que l’espionnage de l’ennemi était courant, mais, ici, il n’avait pas permis d’anticiper l’attaque des Japonais.
Après la collaboration entre la Grande Bretagne et les États Unis durant la 2ème guerre mondiale, les 2 pays signèrent un pacte secret en 1947 pour continuer leur collaboration axée sur les écoutes. 3 autres nations anglophones rejoignirent le pacte peu de temps après : Le Canada, l'Australie et la Nouvelle Zélande en tant que membres secondaires. Ce pacte fut baptisé UKUSA.

La NSA fut créée en 1952 et à cette époque, en pleine guerre froide, la principale préoccupation de l’agence était bien entendu d’espionner l’URSS et le bloc des pays de l’Est et, en 1966, elle allait faciliter cet espionnage en prenant le contrôle de la base de Menwith Hill, dans le Nord de l’Angleterre, qui était jusque là dirigée par l’armée américaine. Cette base deviendra la plus grande station d’interception du Monde.
C’est dans les années 70 qu’aurait été mis en place le système ECHELON. Ce système, contrairement aux autres développés auparavant, n'a pas pour but d'intercepter les communications d'une personne en particulier mais plutôt d'intercepter des informations en masse, puis d’en réaliser le tri pour faire apparaître ce qui est réellement intéressant. Avec la fin de la guerre froide et la chute du mur de Berlin en 1989, la NSA, comme toutes les agences de renseignements ou les services secrets, a dû revoir ses priorités. C’est à cette époque que le système aurait été reconverti en outil d’espionnage industriel, technologique et commercial au profit exclusif des Américains et de leurs alliés.
C’est justement la révélation de l’existence d’un tel système que l’on compare à de «grandes oreilles», et surtout le fait qu’il ait pu jouer un rôle lors, par exemple, de négociations de gros marchés ou contrats, qui a déclenché la polémique sur la légitimité des écoutes et relancé le débat sur l’espionnage. Nous en verrons les causes ultérieurement.

11 de agosto de 2007, 4:52

Publicar un comentario

Suscribirse a: Enviar comentarios (Atom)